Il y un an et quelques mois, que cela aurait dû se terminer. Un an et quelques mois que je me trouvais en face de toi à te regarder me descendre en flèche. Et pourtant, j’y ai cru, et ce, jusqu’au bout. J’ai cru à cette histoire, notre histoire. J’ai voulu lui donner le nom de relation même si cela en était une pâle copie, si pâle qu’elle en était même invisible. J’ai voulu me battre aussi quand ce que je donnais ne suffisait plus. J’ai voulu… Mais aujourd’hui, tout ce que j’ai voulu, veux ou voudrai n’a plus lieu d’être parce que c’est vraiment fini, parce que je ne veux plus me battre pour une personne qui n’a jamais voulu de ça. Je suis certes encore enchainée par ses sentiments liés à l’habitude, par cette peur de l’inconnu aussi. Mais je perçois mieux la liberté et sa beauté. Mieux qu’hier je suis aujourd’hui plus légère, plus consciente aussi que cette douleur qui m’étreint la poitrine n’est que passagère et qu’elle s’estompera. Et de même, ces années passées à tes côtés ne seront que plus que brumes impalpables, je me demanderai même si j’ai vraiment été dans cela. Ce moment viendra, j’en suis certaine. Mais cette prise de conscience rapide n’aurait pas été possible sans ton aide. Toi qui m’a fait croire en tes nobles sentiments, tu as pu utiliser ce qui restait de ceux-ci, pour m’aider à aller de l’avant, en coupant net et proprement toute hésitation et je ne t’en remercierai jamais assez. Un jour nouveau se lève pour nous. Puissions-nous ne plus jamais commettre l’erreur de nous remettre encore une fois ensemble (on l’a déjà fait). Puissions-nous nous oublier définitivement et aller de l’avant. Parce qu’on ne doit faire autrement.