Parce que je ne suis pas qu’un cœur qui saigne…

livre_ouvert_coeur

Ce blog est une fenêtre sur moi avec ou sans rideau en fonction de mes humeurs de ce que je pense pouvoir laisser filtrer sans trop m’exposer. J’ai traversé une période courte et difficile qui a transparu dans mes écrits de ces derniers jours et bien vrais que je sais camoufler mes écrits pour ne dire que le strict nécessaire, mon état d’esprit y était assez perceptible.

Au-delà de ces émotions qui s’estompent lentement (je me sens beaucoup mieux), je ne suis pas que focalisée sur la vie romantique et ses contours. Je suis plus qu’une jeune femme en quête d’amour, je suis surtout une passionnée de littérature (de toute sorte). Et c’est ce côté de moi que je vais partager dans ce post.

La lecture et moi c’est une relation de très longue date et une relation qu’on ne peut briser. Aussi loin que je m’en souvienne, j’ai dès que j’ai pu lu. Au début, ce n’était pas par choix, plus parce qu’il n’y avait que ça, mes parents ne m’offrant pas poupées et dinette. Et puis, les livres sont entrés dans ma vie comme le prince charmant entre dans celle de la souillon qui rêve de château. La magie m’a habitée, m’habite encore et m’habitera toujours.

Je me souviens de la première fois que je suis entrée dans une bibliothèque. C’était celle de mon collège. J’étais en classe de sixième à Notre Dame du Plateau (ville d’Abidjan/Côte d’Ivoire) et j’étais à mon premier cours de français où nous devions faire des fiches de lectures.

Je suis entrée dans cet endroit poussiéreux, empli de toutes ces étagères et je me suis retenue à grand-peine de sauter de joie. J’étais ivre de bonheur, je humais ces odeurs (malgré mon allergie à la poussière) et dès le cours fini, j’avais un abonnement. Je crois que j’ai passé plus d’heures dans cet endroit à lire Jules Verne (le tour du monde en 80 jours, le tour du monde en ballon, vingt mille lieux sous les mers, de la terre à la lune), Agatha Christie (Le crime de l’orient express, dix petits nègres, Meurtre au soleil) pour ne citer que les plus marquants de cette époque.

Cette passion m’a suivie au College Sainte Rita (Bonoua/Côte d’Ivoire) où j’ai découvert les auteurs africains tels que l’inconditionnel Ahmadou Kourouma (Les soleils des indépendances), Cheikh Hamidou Kane (L’aventure ambiguë), Mariama Bâ (Une si longue lettre), Chinua Achebe (Le monde s’effondre), Amadou Hampâté Bâ (Kaidara). Ces livres ont égaillé cette période sombre de ma vie. Ils m’ont fait m’évader l’espace de quelques instants de cette prison qui faisait de moi quelqu’un d’autre. À ces auteurs, je dis merci. Car leur talent m’a permis de sourire m’a évitée le pire.

Ils m’ont sauvée.

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Je suis d'abord Ingénieur des industries agro-alimentaire ensuite blogueuse, content writer, écrivain de nouvelles à mes heures perdues, passionnée de cuisine et de tout ce qui s'y rapporte, de musique aussi et enfin de ce qui aurait du passer en premier à savoir la lecture.

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