Parce que je ne suis pas toujours assaillie de problèmes sentimentaux ou relationnels et que ma vie n’est pas que complainte, je vais donc vous parler d’un atelier que j’ai suivi le jeudi 26 au restaurant le Reservoir après le grand carrefour de Koumassi. Je crois que c’est le premier atelier que j’ai suivi. Il faut dire que vu mes nouvelles résolutions qui prônent une plus grande ouverture vis-à-vis des autres, il fallait bien que je mette de côté tout sentiment de gêne, de timidité, de honte. Je l’ai fait non sans grande peine, je l’avoue. J’ai beaucoup hésité avant de mettre ma tenue camouflage (j’en ai plusieurs) noire. J’ai fait un effort d’esthétique certes, mais j’ai choisi d’être en noir parce que, cette couleur me fait me sentir mieux (invisible). Je suis arrivée au lieu de l’atelier avec quelques minutes de retard et j’étais franchement paniquée. Mais ayant été très bien accueillie, j’ai pu me mettre à l’aise et profiter de l’enseignement : comment mieux vivre sa vie amoureuse ?
Aujourd’hui, avec les mots comme émancipation ou les termes comme responsabilités partagées, les femmes travaillent et se font remarquer par leurs compétences ou leurs aptitudes. Ces compétences ou aptitudes, tendent vers celles des hommes, sinon plus. De ce fait, fières de se battre à armes égales avec le sexe opposé, les femmes prônent les vertus de l’emploi, des enfants et du célibat. Elles se disent qu’elles se sentent bien sans les hommes, qu’elles savent se passer d’eux et de tout ce qui est lié au domaine du coeur. Pour beaucoup de personnes de nos jours, la femme est un matador qui entre dans l’arène pour tout casser et qui en ressort sans une égratignure avec le tissu rouge et les fleurs, laissant derrière elle un ou des hommes anéantis. Mais, ce n’est pas le cas.
Parce que, malgré l’argent ; malgré les enfants, cadeaux heureux de relation passée auxquels on s’accroche comme à une bouée en plein océan ; malgré même le sport et ses bienfaits ou la nourriture et ses regrets, la femme reste un être sensible bien loin du tueur sanguinaire et sans pitié. Elle reste cette personne qui attend sur le quai que le bon bateau passe et lui fasse oublier ses rêves de célibat amer, ses trophées, ses gloires. Elle veut être heureuse et croit, parce qu’elle ne peut faire autrement, que la joie se trouve dans les succès, l’argent, le matériel, les enfants. Elle restera toujours cette éternelle rêveuse qui a attendu, attend et attendra toujours celui qui saura faire d’elle plus que ce qu’elle est devenue à force d’accomplissement personnel. Celui qui fera tomber ses oeillères qui lui brulent les yeux.
Voilà ce que j’ai retenu de ce fabuleux atelier animé par Madame Karine S Dufu qui a su faire ressortir en chacune des participantes les maux qui minent leur vie sentimentale. Une femme talentueuse dans son domaine qui est le coaching et qu’on aimerait retrouver encore, mais surtout écouter.