Je suis encore en vie ! 

À l’orée de la Saint Valentin, je me rappelle ma dernière Saint Valentin en couple. La fin d’une histoire (d’amour ?) et le début de ma vie de blogueuse critique de restaurant.

Je me souviens de cet article qui au-delà de ma rage d’avoir encore une fois fait face à un échec dans ma vie sentimentale m’a révélé aux yeux de personnes comme une blogueuse apte à embrasser un nouveau chapitre.

2 ans de célibat, c’est long, c’est triste aussi parce que quand je quittais ma dernière relation je tournais le dos à une routine, à une vie bien cadrée. Une vie de couple et de travail. 

Les débuts ont été atroces. Combien de fois n’aie-je pas eu envie de faire demi-tour, de le retrouver même si ce n’était pas rose, de retrouver mes repères et pourtant un couple ce n’est pas que des repères, ce n’est pas l’amour de constantes.

Un couple c’est la fusion de deux êtres et non deux indépendants avec quelques points communs. J’ai commis des erreurs à chaque fois, par peur de la solitude, par peur du silence, parce que je pensais comprendre l’amour, parce que je pensais aimer.

Et puis, je me suis assise un matin, et je me suis mise en face de moi même afin de savoir si j’avais vraiment besoin de ça.

Et la réponse a été claire, tous ces échecs, ces incompréhensions menant à des culs-de-sac, c’est parce que je n’avais pas fini de travailler sur moi. J’avais encore des choses à accomplir dans ma vie, des choses qui me feraient paraître aux yeux de l’homme, pas l’idéale (cela n’existe pas), mais plutôt celle qu’il lui faut et vice versa.

Accepter cela n’a pas été évident. Qui aime être seule ? Qui aime regarder son téléphone silencieux tout le week-end ? Faire des plans seuls ? Ne plus échanger de textos ? Ne pas avoir une épaule sur laquelle pleurer ?

J’ai fait un choix pas des plus facile, mais le meilleur pour orienter ma vie dans un autre sens.

2 ans de célibat et des poussières. Jusqu’à quand ? Je ne sais, mais pour l’instant j’y reste.