On souhaite toutes une personne qui nous fait nous sentir spéciales, uniques. Certaines ont eu cette chance ou la vive encore. D’autres ont connu ses émotions et les regrettent. Et enfin, il y a comme moi celles qui attendent toujours, cette personne qui les fera se sentir comme jamais elles se sont senties auparavant. Ce titre exprime bien ce sentiment. Toi et moi unis contre le reste du monde parce que toi et moi ne formons qu’un. Il n’y a rien d’autre qui compte à part nous et ce qui gravite autour, c’est beau et inconditionnel. Mr Legend a su nous le faire ressentir à travers cette chanson.
La jalousie, on pourrait dire que ce sentiment s’apparente beaucoup à l’amour. Pour moi quand on aime on a peur à chaque instant que la personne qui a pris possession de notre coeur s’en aille avec une autre, on a le coeur qui bat, on analyse, et souvent ce sentiment qu’on n’arrive pas à contrôler est la cause de notre perte. Parce qu’en se transformant en obsession, il empoisonne notre couple et pourtant, comme le dit Jealous de Labrinth, on ne peut s’en empêcher, c’est plus fort que nous et je me dis que c’est bien dommage. Parce qu’on en souffre et ça nous brise et on ne vit plus que par ses pensées parasites qui nous embrouillent l’esprit. Et ce, quand bien même il n’y a plus rien à espérer
Ce qu’on aimerait dire, qu’on aimerait chanter, crier même quand on aime et qu’on pense avoir commis des erreurs et qu’on perde tout, STAY WITH ME. Sam Smith l’a dit et de la plus belle des manières, tu es tout ce que j’ai. C’est clairement du désespoir, et c’est bien souvent dans ce cas-là qu’on crie de la sorte, parce qu’on aime à un point qu’on ne veut que ça. On ne veut que le retour de l’être aimé. C’est pourquoi Sam Smith a répété cette expression dans son magnifique chant parce qu’il n’y a rien d’autre à dire, reste avec moi parce que tu es tout ce que j’ai. Cependant, la question qu’il faut se poser est : est-ce que toi tu es tout ce qu’il a (ça doit aller dans les deux sens)
Doesn ‘ t Mean Goodbye de John Mclaughlin. Une chanson incroyable, étonnante et vraie. Parce que quand on fait le tour de toutes ces émotions, quand on aime et qu’on ne peut faire autrement même quand c’est fini, on ne souhaite qu’une chose, c’est de rester dans l’ombre (lol) oui. De regarder l’autre vivre sans nous tout en continuant à espérer qu’on reviendra à la une. Cette attitude est d’un pathétisme qui est admirablement représenté dans cette chanson. Les excuses qu’on se donne, on veut voir tout en bien, du moment que les choses s’arrangent, on est celui qui a tort de force si ça peut faire avancer les choses même quand on a raison, parce que tout va bien, pour nous ça ne peut en être autrement. Même si rien ne va, on veut rester là, on est bien là avec les larmes, la douleur, l’injustice, les brimades, on aime et c’est tout.
Merci à Jean-Renaud Essoh et son site qui a été ma source d’inspiration.
http://www.hugefanofmusic.com/2015/03/i-call-them-perfect-singers.html
A reblogué ceci sur A (un en anglais) kaléidoscope de moiet a ajouté:
Il y a un an jour pour jour (presque) à la période de mon anniversaire qui est le 15 novembre c’est-à-dire ce dimanche, ma relation de trois ans et quelques poussières prenait fin.
J’ai sorti cet article musique parce que ces chansons décrivaient ce que je vivais. À l’époque j’ai touché le fond, j’ai vraiment touché le fond.
C’était moi qui avais pris la décision de rendre les armes parce que les colères, les disputes et les incompréhensions nous rongeaient, nous tuaient. Il fallait que l’un de nous prenne la décision de nous sauver.
Une période difficile pour moi parce que je perdais ma chienne aussi. Je tournais le dos à une partie de ma vie, à mes rêves en coton couleur rose bonbon.
J’ai vécu les crises de larmes, les cris sans voix, l’étouffement, l’enfoncement, l’effondrement.
Aujourd’hui, ces musiques sont toujours dans mon répertoire. Elles sont le vestige de mes espoirs perdus, le souvenir d’un passé pas si lointain, mais combien vivace dans ma mémoire !
Je me surprends un an plus tard à pleurer au son de Jealous ou de Doesn’t mean goodbye.
Il y a un an, je tournais une page de ma vie, je fermais un livre à la couverture écornée pour ouvrir un autre livre vierge et sentant bon le frais. Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts. D’une certaine façon, cette phrase à son sens, parce que, mon cerveau à recommencer à fonctionner, à créer. Et pour ça, je suis heureuse.
Dire que j’ai tourné la page par contre serait mentir, mais le temps est un remède qui agit lentement mais surement, et un jour ce livre dont je caresse la couverture tentée parfois (souvent) de l’ouvrir au risque de le détruire passera définitivement aux oubliettes, mais en attendant…
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