Être différent ou se fondre dans la masse ? C’est une question que certaines personnes dans le monde se posent. Nous sommes tous différents. Mais chacun de nous l’est à des degrés différents. Cette différence peut atteindre un stade, un niveau si important que parmi cette foule, cet ensemble de différence, on soit un ton plus sombre ou plus clair et qu’on nous remarque. C’est là que la vie change du tout au tout parce qu’on nous voit, parce qu’on n’est pas comme les autres parce qu’on ne colle pas au modèle standard, qu’on n’est pas drapé du même tissu. On est différent, on est autrement, on est nous, mais on n’est pas l’autre, les autres. Certains en feront une force d’autres, une faiblesse. Mais, force ou faiblesse, la finalité est souvent la même à savoir une fin tragique. Parce que, qu’on se dit au-dessus de tout, qu’on se hausse, qu’on se surélève, on est et on reste différent. Et ce poids, cette solitude elle est là, elle ne bouge pas.
Dieu a toujours choisi des personnes différentes pour jouer un rôle important dans nos vies, un rôle unique dans une pièce particulière de nos existences. Que ce soit dans l’art, dans la musique, dans le cinéma, concernant les droits de l’homme ou les grandes questions de l’existence, il les a choisis eux. Parce que, avec leurs différences ils n’ont d’autres choix que de vivre pour quelque chose d’extraordinaire, pour laisser une empreinte dans la mémoire de chacun qui justifie-le pourquoi du fait qu’ils ne soient pas comme les autres.
C’est ce que j’ai retenu de ce film The imitation game. C’est l’histoire de quelqu’un d’unique qui est né, qui a subi, qui a souffert juste pour épargner 14 millions de vies. Peut importe sa différence, sa particularité, il est celui qui est venu pour sauver des millions de personne, pour changer la face de l’Histoire et s’il n’avait pas souffert, il n’aurait pu réaliser cela. Une pièce de l’échiquier insignifiant, mais qui a permis un échec et mat.
Ce film l’exprime bien et au-delà.
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