Un si long titre pour une si courte histoire, mais l’histoire de notre vie de supporteur maso de l’équipe de Côte d’Ivoire.
À 19 h, heure officielle de début de match, nous étions à 90 minutes de, soit le moment le plus heureux de ces dernières années (j’étais trop jeune pour me souvenir de notre première victoire et des sentiments ressentis, je sais juste que j’ai perdu une dent ce jour-là), soit celui le plus triste. Aujourd’hui, nous vivons les 90 minutes les plus terribles. Supporteur ou pas, fan de football ou pas, nous ressentons tous au creux de notre ventre cette tension intense, au niveau de nos mains ce tremblement indescriptible. Parce qu’au-delà de toute considération, nous aimons notre pays et par la même occasion notre équipe nationale et ce peut importe toutes les peines qu’elle nous a fait subir. Nous sommes à quelques minutes de la victoire ou de la deuxième place, à quelques minutes de crier de joie ou d’éclater en sanglot. Disons-nous juste que peux importe ce que nous ressentirons à la fin de ces minutes d’incroyables tensions communes à travers tout notre beau et cher pays, joie ou tristesse ou colère, notre équipe aura donné tout ce qu’elle pouvait pour nous et que le reste c’est à Dieu de décider
Aux éléphants peut importe la fin, bravo parce que cette année, ce fut une belle aventure!