J’arrête de broyer noir!

Jusqu’à hier matin, j’avais encore ce poids dans la poitrine qui me menaçait à chaque instant d’un torrent de larmes inopportun. J’ai donc décidé de m’accorder une journée détente. De me faire plaisir sans me soucier des calories emmagasinées (je ne m’en soucie plus vraiment en fait. On ne vit qu’une fois !) Donc première étape, le glacier Régis, j’y étais allée une fois et j’y repensais souvent. Ma sœur avec qui j’avais découvert ce nouveau glacier m’avait trahie en s’y rendant seule (avec son mec) pour y prendre des crêpes. Crêpes qui lui avaient laissé un souvenir impérissable. Si on veut être fou, soyons-le vraiment. Donc, il n’y a pas de choix à faire entre glaces et crêpe, on prend les deux ! Une crêpe et une coupe de glaces, la tuerie ! Mon corps était plein de sucre ensuite. De quoi me donner un sourire idiot (c’est ce que le sucre me fait) et une envie de blaguer tout le temps.

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Pourtant, même après cet excès de sucre, je ne me sentais pas encore bien. J’avais ce poids, ce sentiment de culpabilité. Je m’interrogeais. Est-ce que j’avais fait le bon choix ? Est-ce qu’on n’aurait pas dû la mettre sous perfusion ? Ou bien, essayer quelque chose, n’importe quoi, pour la garder un peu plus longtemps à nos côtés ? Mais est-ce que ces questions changeaient quelque chose ? Du tout, elle était partie et rien ne changerait ce fait. J’ai reçu alors un texto de ma belle sœur que je cite « Dis-toi qu’elle est au paradis des chiens ». Incroyable belle-sœur, qui a toujours les phrases qu’il faut pour me sortir de ma morosité. J’ai éclaté de rire là au bord de la route en attente d’un véhicule pour me rendre à ma deuxième étape, la galerie Donwahi. Ma première galerie d’art de ma vie entière, donc c’est nouveau.

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Peregrinate c’est le nom de l’exposition à la une. Exposition de photo d’un artiste sud-africain. J’étais avec mon ami Mathias à cette étape détox. La galerie était assez calme (très calme. Mais vu l’heure, c’était normal). Mon ami et moi avons fait le tour de ces magnifiques photos (de très bonne qualité). Lui n’y comprenait pas grand-chose et moi j’essayais de lui expliquer ma vision de cette exposition que je résumerais en une phrase : la dénaturalisation des mœurs d’une jeunesse avide de renouveau certes, mais encore en quête d’identité (avec des tags comme jeunesse, influence occidentale, quête de soi). J’ai aimé, j’ai trouvé que ces photos nous parlaient et c’est le but, je crois.

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La dernière étape de mon retour à une moyenne émotionnelle stable (ni trop bas, ni trop haut) s’est déroulée autour de jus d’orange à SOCOCE (Abidjan, Deux-plateaux) avec mon cher ami.

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Je me sentais mieux et si parfois des relents de culpabilités m’asseyaient, j’arrivais à y faire face. Je ne dirai pas Nick, je t’aime, mais la vie continue. Mais plutôt, Nick, je t’aime et je ne culpabiliserai plus, parce que tu as une place spéciale dans mon cœur.

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Je suis d'abord Ingénieur des industries agro-alimentaire ensuite blogueuse, content writer, écrivain de nouvelles à mes heures perdues, passionnée de cuisine et de tout ce qui s'y rapporte, de musique aussi et enfin de ce qui aurait du passer en premier à savoir la lecture.

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