Aimer si un jour j’ai déjà aimé (parce que parfois on confond obsession, passion, attirance, éblouissement) c’est difficile voir compliqué et de mon point de vu parfois impossible. Quand on est une personne à fleur de peau, le genre de personne à trop s’impliquer dès la première minute parce que au cours de notre petite vie on a manqué de ce cocon rose et doux, cette enveloppe pelucheuse ou on se roule avec complaisance et qu’on appelle amour, on a du mal à patienter. On a attendu toute notre fichu vie et là quand on saisit ne serait ce qu’une nuance d’amour, un jet même on se dit gavons nous, aspirons tout jusqu’à la dernière goutte, ne laissons rien passer. Le problème c’est qu’en amour ou autre synonyme, on est deux et parfois (très souvent) l’autre prend peur (oui je fais peur) il panique parce qu’il se dit si c’est ça le début et la suite? (hum, terrifiant). Il ne laisse pas les vagues s’écraser, les remous s’estomper, il fuit et on se retrouve brisé, en lambeau. On en veut à l’autre d’être un couard, on lui jette la pierre tandis que nous sommes coupable et qu’on l’ignore. On aime trop, on aime mal, on aime pas, on ne s’aime pas, bref on souffre de nos erreurs.
Ces erreurs qu’on commet quand on aime (que je commets surtout)
