Ce début de nouvelle année a été riche en situations toutes plus difficiles les unes que les autres. Bien vrai qu’avec l’obtention de mon diplôme d’ingénieur c’est un poids qui m’est quitté des épaules, mais ensuite, les choses n’ont pas été très gaies. Je me dis que la vie est ainsi faite, de haut et de bas. Pourtant, j’ai passé des années difficiles et je pensais que j’allais souffler un peu, juste le temps de me dire que j’avais la même chance que tout le monde de connaitre un panaché de joie et un autre de douleur, de tristesse ou de difficulté. Mais non, j’ai à peine soufflé que les dures réalités me sont revenues un peu plus après qu’avant. Je ne me sens pourtant pas défaitiste pour autant parce que je crois que si les choses ce passent ainsi c’est toujours à raison.

En ce samedi, j’ai mal. La raison de ma douleur est tellement saugrenue que m’étaler serait une insulte à ceux qui souffrent encore plus que moi et qui trouveraient mes peines négligeables sinon ridicules. Cela n’empêche que j’ai mal et que cette douleur c’est moi qui l’ai cherché. Mais comment aurais je pu me douter que ce que je cherchais aussi ardemment, que je considérais comme un bonheur, comme mon bonheur serait mon malheur, ma honte même. Hier, je n’aurais pas pensé ainsi, mais je sais aujourd’hui qu’à tout malheur il y a du bon surtout dans ce cas précis. Et je me réjouis de m’en être sortie presque indemne.

Je suis prête à avancer, à mettre derrière moi cette pénible expérience et me dire, le meilleur est devant.